LES DIFFERENTS TYPES DE MISE A MORT  ( EXECUTIONS)

D'après une étude datant de Mars 1989, on compte 7 différentes manières pour exécuter les condamnés.

 L'exécution par les armes :

 elle est plus utilisée pendant les périodes de guerre et surtout sur les soldats (en 1986 au Niger, des hommes sont mort sous des rafales successives de mitrailleuses qui commencent aux chevilles en remontant).Ces peines sont données par des tribunaux militaires et sont surtout utilisées en Chine, en Corée du Nord, en Thaîlande, en Indonésie, en Arménie et au Vietnam.

          La pendaison :

elle touche en majorité les pays ayant fait partis du Communwelth ( pratique anglaise du 19 ème siècle) . De plus, c'est une pratique lente qui pousse souvent le bourreau à tirer sur les pieds du condamné. Elle se pratique dans les pays tels que l 'Iran, la Lybie, la Corée du Nord, à Singapour, en Egypte, en Inde et au Pakistan.

 La mort par injection (de poison) :

le poison se constitue de thiopental sodique, qui est un barbiturique afin que le condamné perde connaissance, de bromure de pancuronium, qui est un relaxant musculaire qui paralyse le diaphragme, et de chlorure de potassium, qui produit l 'arrêt cardiaque, un mélange de trois poisons en un. Cette technique est utilisée en Chine, et aux Philippines.

 La mort par lapidation :

 c 'est une technique prévue par la loi. Le paragraphe 119 du code pénal islamique iranien stipule que, je cite : "Les pierres ne doivent pas être trop grosses pour ne pas que le condamné meure au premier ou au deuxième coups (qui décède trop vite d'un trop gros choc au cerveau), ni si petite qu'on ne puisse pas leur donner le nom de pierre". Il doit être enterré, avec juste la tête qui dépasse, et la foule doit lui jeter ces pierres. Cette pratique s'opère dans les pays de droits islamiques et sont surtout utilisés pour les crimes sexuels .

  La mort par décapitation :

tout comme la lapidation, elle fonctionne en majorité dans les pays de droits islamiques et pour des affaires sexuelles. La précision et la rapidité du coup dépendent du bourreau, de sa corpulence. En effet, la lame étant fine il arrive parfois que plusieurs coups soient nécessaires. L'Arabie Saoudite n 'est qu 'un des six pays qui utilisent ces types d'exécutions .

 La guillotine, elle, n'est plus utilisée (il y a 22 ans à peine de ça la France l'avait comme peine capitale !).