• Schema narratif

     

    Pour comprendre le fonctionnement d'un récit, on peut le réduire à son schéma le plus simple. On en garde les grandes lignes qui forment la progression de l'action

    Ainsi, on peut  shématiser un récit( de forme classique) en  plusieurs étapes ( trois  ou même cinq)

    Le plan quinaire

    • La situation initiale:  il s'agit d'un état d'équilibre où presque rien ne passe. c'est "le plat calme" qui précède à la tempête. Tout est en ordre.
    • La pertubation ( ou la force transformatrice) : c'est l'action qui vient perturber l'état initial et déclencher le récit. C'est l'action par laquelle tout arrive. Sans cette étape, on ne peut parler d'un récit.
    • La quête ( ou les pérépities) C'est la chaîne   d'événements qui coulent dans le même sens: retrouver l'équilibre de l'état initial. c'est le héros , accompagné de bien d'autres personnages, qui se charge d'une telle mission., c'est Le corps du récit
    • Le dénoument : dans cette étape,  on  résoud le problème. Le noeud est dénoué.
    • La situation finale: Tout rentre dans le calme. Toutefois, il y a des situations finales qui ouvrent le récit sur d'autres  horizons et envisager par là une suite au récit. 

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  • LE SCHEMA ACTANCIEL

    Le schéma narratif peut être complété par la mise à jour du schéma actanciel. Le schéma actanciel dégage les rapports de force qui s'établissent entre les personnages, et donc font avancer l'action.

    On distingue trois catégories actancielles : la relation sujet — objet ; la relation destinateur — destinataire ; la relation opposant — adjuvant.

    • Le sujet est le héros de la quête .C'est le personnage chargé d'accomplir une mission bien précise.
    • l'objet est "ce qui, celui qui, celle qui" est convoité : l'objet de la quête, c'est l'objectif de la mission
    • Le destinateur est "ce qui, celui qui, celle qui " souffre d'un méfait ou d'un manque et désigne quelqu'un pour le réparer : le destinataire.
    • L'opposant est donc ce qui fait obstacle à la quête du sujet, qui s'oppose à l'accomplissement  de la mission
    •  l'adjuvant est celui  qui  aide le héros pour accomplir  sa mission

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  •  Les figures de style

     

    a. Comparaison

                            Une comparaison réunit deux éléments comparés en utilisant un outil comparatif. Parmi les outils comparatifs, c'est-à-dire les mots qui introduisent une comparaison, le plus fréquemment utilisé est l'adverbe «comme». Mais on peut trouver également les adjectifs : «ainsi, tel, pareil à, semblable à», ou bien des verbes : sembler, ressembler à, paraître»
    Ex. : Ils (les coquelicots) [élément comparé ] éclatent dans le blé, comme [outil comparatif ] une armée de petits soldats [élément comparant ]. On pourra dire aussi

    :Les coquelicots ressemblaient à une armée
    étaient semblables à
    étaient pareils à
    semblaient être
    tels

    b. Métaphore

    Une métaphore réunit également deux éléments comparés mais sans utiliser d'outil comparatif. Pour reprendre l'image des coquelicots et transformer la comparaison en métaphore, on aura :
    Les coquelicots, [élément comparé ] une armée de petits soldats, [élément comparé ] éclatent dans le blé.

    Construction de la métaphore : d'un point de vue syntaxique, la métaphore peut se construire de trois manières différentes.

    · par une apposition :
    Ex. : Les coquelicots, une armée de petits soldats, éclatent dans le blé.
    Dans ce cas, «une armée de petits soldats», à laquelle sont comparés les coquelicots, est apposée (placée à côté et séparée par une virgule) au terme «coqueli cots».
    ·par un attribut:
    Ex. : Les coquelicots sont une armée de petits soldats qui éclatent dans le blé.
    Ici, «une armée de petits soldats» est attribut de «coquelicots».
    ·par un complément du nom :
    Ex. : Une armée de coquelicots éclate dans le blé.

    Cette fois, la construction est plus complexe, et la métaphore est plus difficile à repérer. En effet, «une armée de petits soldats» n'est plus répété intégralement : «les petits soldats» ne sont que mentionnés car, dans cette présentation de la métaphore, il y a concentration de l'expression : on passe directement à «une armée de coquelicots» sans suggérer clairement que les coquelicots sont des «petits soldats»

    .

    c- Hyperbole :

    Ce procédé consiste à mettre en valeur un fait, ou une idée, au moyen d'une expression exagérée. Exagérer , c'est moyen stylistique pour rendre une idée plus claire.

    Exemple : Je meurs de  faim  , ne veut en aucun cas signifier mourir, mais  c'est une manière de dire qu'on a une grande faim.

     

     

     

    d- Euphémisme :

    Emploi d'un mot à la place d'un autre, malsonnant ou brutal pour cacher, taire, masquer, adoucir, atténuer son sens. Il a pour effet de dissimuler une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante. On a recours à la politesse  souvent pour ne pas choquer ou blesser, ou par poolitesse

    Exemple : "Il est temps que je me repose." V.Hugo. ( que je meure)

                     Le quatrième âge. (les vieillards)

                     Il n'est plus. (pour ils  sont morts).

                    

     

    e-Oxymore :

    juxtaposition de deux mots de sens  incompatibles voire même contradictoires

    Exemple : Il est bavard, ce muet. ( un muet, ne doit pas parler en principe)

                     Un parfait imbécile ( un imbécile ne peut pas être parfait dans un  sens)

                    

     

    f- Antithèse : 

       Cette figure de style consiste à placer dans un même énoncé ( phrase ou texte) deux mots, deux notions de sens opposés.

    Exemple :   Guerre et paix

                      Sors avec une larme, entre avec un sourire ( V.Hugo)   Ici les mots "larme" et "sourire" forment une antithèse de la même façon que "sors "et "entre"


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