• Focalisation interne n. f.

    Lorsqu'un récit est fait en focalisation interne, le point de vue est situé à l'intérieur d'un personnage. C'est à partir de lui que se font les descriptions et le récit. L'auteur peut faire part des sentiments, impressions, réflexions du personnage qui sert de point de vue. Le récit est dans ce cas subjectif, contrairement à la focalisation externe. Dans cette situation, le narrateur en sait autant que le personnage.
    (Ils peuvent d'ailleurs être confondus s'il s'agit d'une autobiographie). L'un des effets peut être l'identification au personnage. Le récit peut être à la première personne mais ce n'est pas une obligation : on trouve des récits en focalisation interne à la troisième personne.


  • Hyperbole n. f.

    Cette figure de style consiste à amplifier une idée pour la mettre en relief. Il s'agit d'une exagération. C'est souvent le contexte qui permet de dire s'il y a hyperbole ou non. Elle peut comporter une indication de nombre comme mille, trente six, cent etc.

    Ex:

    Briller de mille feux, mourir de soif, avoir trois tonnes de boulot, se faire tuer par sa mère en rentrant...


  • Figure de style n. f.

    Effet de signification produit par une construction particulière de la langue qui s'écarte de l'usage le plus courant; les figures de style peuvent modifier le sens des mots, modifier l'ordre des mots de la phrase etc. En voici quelques unes:

    - Les figures de la substitution (l'expression attendue est remplacée par une autre) : métaphore,euphémisme, synecdoque, métonymie, antiphrase

    - Les figures de l'opposition (s'appuient sur un contraste) : antithèse, oxymore, antiphrase

    - Les figures de l'amplification (il y a insistance, exagération) : hyperbole, gradation, anaphore

    - ou au contraire de l'atténuation : euphémisme, litote

    - De la syntaxe (liées à la construction de la phrase) : zeugma, anacoluthe, hypallage, asyndète

    NB : une autre classification distingue les figures de l'analogie (autrement dit les images) : métaphore, comparaison, personnification, allégorie

  • Genre n. m.

    Le genre d'une oeuvre littéraire désigne la catégorie à laquelle elle appartient. On distingue quatre genres principaux dans la littérature:

    - Roman (genre romanesque) : Ce sont les œuvres qui proposent des récits.
    - Poésie (genre poétique) : les poèmes
    - Théâtre (genre théâtral ou art dramatique) : les pièces de théâtre.
    - Littérature d'idées : ce sont surtout les textes explicatifs et argumentatifs.

    Mais à l'intérieur de ces grandes catégories, il existe des sous-genres. Ainsi, le genre romanesque peut inclure le roman d'amour, d'aventure, de science-fiction, épistolaire, le roman-feuilleton, les contes etc.

    Le genre théâtral regroupe les tragédies, des comédies, le drame bourgeois, le drame romantique, le vaudeville etc

    En grammaire, le mot désigne la catégorie grammaticale répartissant les substantifs

  • Coup de théâtre n. m.

    Événement imprévu, rebondissement inattendu, changement brutal de situation qui modifie le cours de l'action et relance l'intérêt. Voir aussi péripétie.
    Au sens figuré, le mot désigne un changement brusque et imprévu dans le cours des événements.






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